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Le blaireau

Même si le curieux maquillage noir et blanc de sa tête fait de lui l’un des mammifères le plus facilement identifiable, le blaireau n’en est pas moins un animal dont les mœurs restent méconnues de l’homme. Une activité nocturne et un mode de vie souterrain ont contribué dans une large mesure à ce qu’un certain mystère entoure la vie de cet animal. Les premières études comportementales n’ont véritablement débuté que dans les années 1950, permettant ainsi de lever le voile sur le plus gros représentant de la famille des « mustélidés » d’Europe.

Issus de cette grande famille qui comprend notamment la belette, la fouine ou la loutre, le blaireau est présent dans toute la France mais sa répartition est hétérogène du fait de l’obligation pour lui de trouver des sites pour creuser des terriers.

Court sur patte, avec un corps massif et ramassé, il ressemble fortement à un petit ours. Il pèse 12 kg en moyenne avec des extrêmes allant de 7 à 20 kg. Son pelage est à dominantes grises sur le dos et les flancs, plus sombre, presque noir, sur la gorge, le ventre et les pattes. La tête blanche est rayée de deux bandes noires caractéristiques. Ses pattes robustes, terminées par de fortes griffes, font de lui un terrassier hors norme. « Semi plantigrade », il marche pratiquement sur la « main » à la manière des humains. Ses traces laissent souvent apparaître 5 doigts et 5 griffes.

Vivant en groupes familiaux, le blaireau creuse souvent de nombreux terriers sur une même zone. Comme il y passe plus de la moitié de sa vie, qu’il y donne naissance à sa progéniture et qu’il s’y réfugie en cas de danger, le terrier représente pour lui une ressource importante. Le terrier principal comporte généralement plusieurs entrées, les « gueules », ainsi que de nombreuses chambres, aménagées parfois sur deux ou trois étages. Dans ces véritables « H.L.M. », il peut cohabiter plusieurs générations si les ressources alimentaires périphériques sont importantes. Bien que le blaireau soit essentiellement nocturne, sa présence est facilement décelable en raison de nombreux indices qui lui sont propre. Ses sorties répétées du terrier créent des coulées bien nettes dans la végétation, de plus les entrées sont souvent recreusés d’où la présence d’amas de terre en forme de dôme creusés en leur milieu d’une « gouttière ». Plusieurs fois par an, il change la litière des chambres en y apportant de nouvelles herbes sèches, des feuilles mortes voire de la fougère. Ces restes de végétation sont visibles aux abords des terriers. Autre particularité, le blaireau dépose ses « laissées » (ses crottes), dans des petits trous de 10 à 15 cm de diamètre et profond de 10 cm environ. Ces « petits pots », qu’il prend soin de creuser lui-même, ne sont jamais rebouchés. Ils servent de marquage territorial et sont visités assez régulièrement au cours de l’année.

Omnivore, il consomme des baies, des insectes, des tubercules, des graines, des vers de terre, des céréales en « lait »( période où le grain est formé mais encore pas sec) dont il est friand, d’où des dégâts aux cultures. Il ne dédaigne pas non plus les petits mammifères et notamment les jeunes lapereaux qu’il déterre de leur « rabouillère » (terrier creusé par la lapine pour y faire ses jeunes).

La reproduction du blaireau est elle aussi très caractéristique. En effet l’accouplement a lieu en février - mars et les jeunes naissent en janvier - février de l’année suivante, soit un cycle de presque 12 mois ! Ce phénomène trouve son explication dans le fait que les femelles, « les blairelles », ont la particularité d’avoir une « ovo implantation différée », c’est-à-dire que juste après l’accouplement, l’ovule fécondé reste en « dormance » pendant 10 mois, ensuite la gestation réelle reprend pour 2 mois. D’autres mammifères européens présentent aussi ce même mécanisme dans leur reproduction comme la fouine, la martre mais aussi le chevreuil. Généralement la « blairelle » met bat de 2 à 7 jeunes qui n’atteindront la taille adulte qu’à l’age de 6 à 7 mois.

Hormis le lynx, le loup, le renard ou le hibou grand duc, qui peuvent s’attaquer aux jeunes, le blaireau a peu d’ennemis naturels. Il peut payer un lourd tribu à la route et aux voies ferrées.

Coté pathologique, certaines populations peuvent être atteintes par la rage, la tuberculose bovine et diverses parasitoses.

Ses populations avaient fortement régressé dans l’Yonne suite aux nombreuses vagues de rage. Depuis la disparition de ce virus ses effectifs atteignent des niveaux parfois importants, qui occasionnent des dégâts aux cultures agricoles ou des nuisances du fait des creusements qui peuvent déstabiliser certains terrains.

Espèce classée « gibier », le blaireau fait l’objet d’un type de chasse bien particulier, « la vénerie sous terre ». Elle consiste, dans un premier temps, à localiser le blaireau avec de petits chiens qui rentrent dans le terrier et aboient dés qu’ils le trouvent. Les chasseurs, à grand renfort de pelles et de pioches, commencent à faire un trou à l’aplomb de la position supposée du blaireau pour le déterrer. Après avoir bien souvent remué plusieurs m3 de terre, il accèdent à l’animal de chasse. Il faut noter que cette technique requiert de faire appel à un « équipage de déterrage » qui est soumis à une réglementation spécifique. Dans l’Yonne, les prélèvements par la chasse, exclusivement par la « vénerie sous terre », sont peu importants au regard des populations en pleine expansion. De plus des périodes de chasse sont instituées pour permettre à l’espèce de connaître une période de tranquillité pendant la reproduction, notamment l’élevage des jeunes.

Rarement observé, notre « tesson », nom ancien du blaireau, n’en reste pas moins une espèce très présente dans notre département. Une bonne connaissance du terrain et de ses habitudes vous permettrons peut-être de l’apercevoir à proximité de ses zones de terriers, si d’aventure il décale ses sorties traditionnellement nocturnes.



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